vendredi 6 janvier 2006

My tailor is rich

C’est bien connu : les français ne spiquent pas ou peu angliche.

D’ailleurs à ce sujet, dans le livre de Stephen Clarke « God save la France » éditions du Nil traduction du best seller anglais « a year in the merde », il y a une scène mémorable où le héros Paul West, arrivant en France pour la première fois pour travailler, se présente directement à sa future entreprise – française, désireuse de s’implanter en UK.

Il se retrouve derechef en réunion, face à ses quatre futurs collaborateurs, censés parler la langue de Shakespeare. Les répliques sont savoureuses.

J’ai bien ri, j’en connais français, moins. Mais c’est de l’humour ! humour anglais !!!!! caustique à souhait, à prendre au 2è degré, of course

J’ai offert ce livre en traduction française à un ami anglais - marié à une française -petite vengeance hé !

N’avez-vous vu jamais lu, de çi, de là cahin caha, des blogueuses se désoler de ne pouvoir traduire leurs articles ?

Pourquoi les strangers sont-ils quasiment tous bilingues ? les allemands, les scandinaves … arf ça m’énerffe ! z’ont même pô d’accent ! en plus ...

Hein ? je vous l’demande ? why ? mais ouaille ?

Bicôze ce sont des anglo-saxons ! eh voui ! pas des latins comme nous ! eh non !

Vouala THE reponse

C’est sûr que c’est plus facile de traduire :

bread (GB) en brot (allemand), que nous Pain !

home (GB) en heim (allemand), que nous Maison ! sauf pitète E.T. ;)

mother (GB)° en muter(allemand), que nous Mère ! bon, on s’rapproche lô ;)

right (GB) en reicht (allemand), que nous Droit ! zut, ça r’commence !

I have (GB) en Ich habe (allemand), que nous J’ai ! clair et net : ça claque !

Ils sont loin nos souvenirs d’école, doit juste rester quelques vestiges, genre verbes irréguliers to put, I put, put c’est comme le vélo, ça madame, ça ne s’oublie pas !

Alors, un soir de grande désespérance, j’ai décidé de m’inscrire à des cours d’anglais.

Aïe ouante to spike angliche

It would love to be fluent ça s’dit ça ?

Je contacte par téléphone, ma future prof – Barbara - une anglaise de Birmingham :

<< je souis désoleye, le cours doit être complette, mais je vais voil pour vous tlouver une place <<<
normalous, normalous, tous les anglais ont débarqué en Normandie ou dans le Sud Ouest : faut bien communiquer !

<< oh yes ! fastoche

<< pliz ! ça c’est la fée du logis qui répond

<< cinq you Barbara ! ayé je me lance

<< you’re so kind pas de familiarités Vava, je te prie !

<< donnez-moi votre nom s’il vous playe

<< …. Je le donne ... silence au téléphone

<< allo ? alloooooo ?&lt;<

Là, je vous dois une explication : mon nom est anglais, très répondu en UK, pas autant que Smith, ni que Wesson ;-) mais pas loin !

<< oh ! I understand :-PP<<
ayam notte choure : la génétique n’y est pour rien ma pov’ Lucette ! chui qu’une pièce rapportée, c’est mon nom d’épousailles !!!

La pauvre, si elle entendait dh parler anglais, il est piiiire que moi pô bô de se moquetter vavamuche

Et c’est ainsi qu’un soir de septembre, je pris mon premier cours d’anglais.

Souviens-toi Barbara,
Il pleuvait sans cesse ce jour là,
Et je marchais souriante, épanouie, ravie, ruisselante sous la pluie vers la MLC

C’est le poème que je Prévert, pas vous ? ;-)

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